Au cimetière de la démocratie, le cortège funéraire emmené par les aficionados macroniens de la RenNaissance et Marine rejoint les Pays-Bas, l’Italie, la Hongrie, la Slovaquie, la Finlande, la Suède (et son fameux modèle social).

La progression des extrêmes droites se nourrit d’un blocage démocratique à l’échelle du continent. De grandes coalitions « gauche-droite » se forment ou se perpétuent pour permettre à ceux qui, jusqu’alors, se succédaient au pouvoir de le partager pour s’y maintenir. Parfois, les sangsues du pouvoir ont accepté le principe de la démocratie minoritaire pour conserver leur rang (MR NVA).

Moins qu’un mouvement inéluctable dans l’histoire, la poussée des extrêmes droites est avant tout le résultat de la faillite démocratique d’une offre politique qui a délaissé les aspirations du peuple.

En Europe, les faux pas de l’hyperprésidente Ursula von der Leyen n’arrangent rien et sa « guéguerre » perpétuelle et croquignolesque avec Charles Michel, le président du Conseil exaspère au plus haut point.

Espoir perdu ?

L’année 2024 sera une année chargée avec des élections fédérales, régionales, européennes et communales. Les élections sociales sont aussi au menu !

Cela promet encore une autre année de défis afin de faire bouger les lignes politiques et sociales.

Les sondages positifs obtenus par certains partis (le PTB en Belgique, le KKE en Grèce, Sahra Wagenknecht en Allemagne, LFI en France) qui prennent résolument  position contre le libéralisme et prônent la redistribution des richesses sont réconfortants. Ils s’opposent à la droite populiste.

L’espoir de 2024 est que ce mouvement soit assez fort pour écarter la social-démocratie rose ou verte du libéralisme.