L’histoire de « Ô gens de poème » a commencé il y a trois mois par une évidence : « La vie est plus importante que l’argent », on ne vit pas pour gagner de l’argent, mais on gagne de l’argent pour vivre. Ils ont aussi constaté à ce moment : « la population est peu consciente du choix » que notre société lui impose entre ces deux alternatives.
À deux, puis à trois, ils ont ressenti le besoin de crier cette évidence et d’exprimer leur frustration face à cet état. Dans un premier temps, ils avaient décidé une action d’éclat pour le 20 août, mais la logistique les a poussés à la remettre à fin octobre, début novembre.
Le titre de leur action a évolué avec le temps : de « la vie avant le fric » en passant par « life before money » pour finir à « Ô gens de poèmes ». Chacune de ces possibilités insiste sur un autre volet : l’évidence, la population (souvent multilingue dans nos contrées), le beau.
Ils nous gardent la surprise des actions qu’ils envisagent. Elles sortent des sentiers battus avec l’intention d’étonner et d’intéresser le chaland; ne fut-ce que pour quelques instants. La poésie, le beau, l’humour sont leurs moyens. Elles sont programmées du samedi 28 octobre au mercredi 1er novembre.
Ils ont choisi d’ouvrir un stand à la brocante de Barvaux le 1er novembre, théoriquement pour toucher des personnes qui sont en général peu sensibles à ce genre de problèmes et plus prosaïquement, parce qu’elle est couverte. Une brocante s’approche aussi de leur philosophie de la gratuité. Offrir de la poésie à une brocante est un exemple de ce que ils nomment « sortir des sentiers battus ».
À vous y voir le 1er novembre