Alors que les accusations « d’antisémite » ou « d’islamo-gauchiste » paralysent le débat, la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, a ordonné ce vendredi 24 mai à Israël de cesser « immédiatement » son offensive à Rafah. Cette semaine, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a lancé des mandats d’arrêt contre les principaux dirigeants du Hamas et d’Israël. Benyamin Netanyahou, tout comme les dirigeants du Hamas, est accusé de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ».

Selon l’UNICEF (pourrait-elle être qualifiée d’organisation antisémite ?), 35 562 personnes auraient été tuées à Gaza, dont plus de 14 000 enfants et 9 000 femmes. Plus de 79 500 personnes auraient été blessées, parmi elles, 12 300 enfants. Des milliers d’autres personnes sont portées disparues, probablement ensevelies sous les décombres. L’UNICEF estime qu’un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes, une information qui ne fait pas la une de nos chaînes d’information en continu.

Les 124 États qui reconnaissent la CPI sont censés, en théorie, arrêter ces dirigeants criminels. Pourtant, rien n’est fait, et pire encore, les États-Unis, l’Union européenne, la Belgique via Bierset continuent à fournir des armes à Israël. Pendant ce temps, Julian Assange, qui a permis de révéler des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, croupit dans une prison de haute sécurité britannique sans avoir été condamné. Et, pendant ce temps, la Vivaldi et le gouvernement wallon remuent beaucoup d’air pour rien ou ne rien faire…

Et bientôt le 9 juin, pour que rien ne bouge ?